Certains métiers sont plus atypiques que d’autres et certains sont plus anciens que d’autres. Celui du cavalier soigneur en fait partie. Comme vous vous en doutez, il est étroitement lié au monde animal et, spécialement, celui des chevaux.
Si c’est le travail qui vous intéresse, The Money, fidèle à son habitude, vous informe à propos de tout ce qu’il faut savoir à son propos : ce que c’est, la formation requise, le salaire, les compétences requises, la façon d’en devenir un…
Métier de cavalier soigneur : c’est quoi ? Quelles sont ses tâches ?
En France, le secteur équin est en pleine expansion. Au total, on compte plus d’un million de professionnels exerçant ce travail. Le cavalier soigneur en fait partie. C’est une personne polyvalente. Elle est aussi indispensable dans le secteur. De fait, elle est en contact direct avec les chevaux. Dans cette optique, elle va prendre soin d’eux et leur apporter, au quotidien, les soins dont ils ont besoin.
Un tel professionnel doit remplir plusieurs tâches. Par exemple, il va prendre part au débourrage des jeunes chevaux. Il va également accompagner ces animaux lors de leurs déplacements. Le cavalier soigneur les accompagne aussi lors de leur entraînement avec les éventuelles courses. Les chevaux sont alors sous la responsabilité de l’entraîneur.
Il faut assurer d’autres fonctions, comme la participation aux promenades, la gestion des soins, l’accueil des cavaliers et des groupes d’enfants et d’adultes, l’application des règles de sécurité et d’hygiène…
Quel salaire et combien gagne un cavalier soigneur ?
D’une manière générale, un cavalier soigneur peut gagner, en moyenne, 1 500 euros bruts par mois. Bien entendu, cette rémunération n’est pas définitive. Elle va évoluer sur la base de plusieurs facteurs, comme l’ancienneté ou les responsabilités occupées par le professionnel.
Dans cette optique, il peut évoluer vers d’autres postes similaires, comme celui d’un responsable d’un centre équestre ou d’une écurie. Il peut aussi devenir un éleveur équin ou un cavalier d’entraînement. La paie change selon la zone géographique. Par exemple, le salaire d’un cavalier soigneur en Suisse est d’environ 42 500 CHF par an. Il s’agit, en fait, du salaire médian.
D’autre part, la rémunération, en France, dépend de la grille salariale fixée dans le cadre de la convention collective du personnel des centres équestres. Cette dernière fixe le salaire minimum. Si la paie touchée est inférieure à celui-ci, il est possible pour l’employeur de la majorer sans changer le coefficient hiérarchique.
Pourquoi et comment travailler en tant que cavalier soigneur ?
Comme c’est le cas avec d’autres métiers, celui dont on parle présente des avantages et des inconvénients. Si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure, il faut bien les connaître.
Les plus
- Vous êtes en contact direct avec les chevaux
- C’est un métier passionnant, surtout si vous l’aimez
- Il vous pousse à mettre à jour constamment vos connaissances sur les chevaux et sur le monde animalier (santé, alimentation…)
Les moins
- La rémunération n’est pas très attractive
- La fatigue physique est parfois lourde
Quelles sont les qualités et compétences nécessaires pour être embauché en tant que cavalier soigneur ?
Pour pouvoir devenir un cavalier soigneur, il faut disposer d’un ensemble de compétences nécessaires. Tout d’abord et comme vous vous en doutez, il faut avoir un excellent niveau en équitation.
Ensuite, vous devez très bien connaître les chevaux et leur univers. Cela implique des connaissances vétérinaires solides. Il faut également maîtriser la psychologie de l’animal, sans quoi vous serez incapable de le comprendre et d’en prendre soin.
D’autre part, vous devez être polyvalent, dynamique et rigoureux. Au-delà des tâches classiques liées au cheval, vous devez être bien organisé, avoir un sens poussé de la communication et, aussi, avoir une excellente condition physique.
Quelle formation et comment devenir cavalier soigneur ?
Pour devenir un tel professionnel, vous avez le choix entre plusieurs formations. Par exemple, vous pouvez choisir “Capacités Équestres Professionnelles de niveau 1 (CEP 1). Ou alors, vous pouvez opter pour “Capacités Équestres Professionnelles de niveau 2 (CEP 2). Bien entendu, il existe d’autres possibilités :
- Certificat d’aptitude professionnelle agricole Palefrenier soigneur (CAP Agricole Palefrenier soigneur)
- Bac Professionnel Conduite et Gestion de l’Entreprise Hippique (Bac Pro CGEH)
- Brevet Professionnel Responsable d’Entreprise Hippique (BPREH)
- Certificat de Spécialisation avec Option Éducation et Travail des jeunes équidés (CS ETJE)
- Titre Professionnel Responsable de petite et moyenne structure équestre)
Notez que vous pouvez opter pour une qualification professionnelle approuvée par la CPNE.EE (Commission Paritaire Nationale pour l’Emploi des Établissements Équestres).
Quelles sont les entreprises qui peuvent recruter un cavalier soigneur ?
Après avoir décroché l’une des formations que l’on vient de mentionner, vous pouvez commencer à travailler et rejoindre la vie active. Les emplois sont principalement proposés dans le secteur privé.
Par exemple, vous pouvez rejoindre les fermes pédagogiques, les centres équestres, les haras, les cabinets vétérinaires, les élevages de chevaux de loisir ou de compétition ou encore les cabinets spécialisés équins… Bref, les choix ne manquent pas.
Avec le temps, vous pouvez évoluer pour devenir responsable d’écurie, palefrenier, assistant d’élevage, éleveur équin, gestionnaire de fermes pédagogiques… et bien d’autres. Dans le secteur public, vous pouvez rejoindre les services spécialisés, comme ceux de l’Élysée (présidence de la République) ou de l’Armée, là où les chevaux sont sollicités.
Offres d’emploi cavalier soigneur
Ci-après, les sites où vous pouvez trouver des offres d’emploi de cavalier soigneur en France :