Par son uniforme, un gendarme adjoint volontaire suscite le respect, même s’il peut susciter, parfois, la méfiance compte tenu de notre contexte actuel. C’est un métier qui fait rêver. Qui, en effet, n’a pas rêvé de défendre la justice lorsqu’il deviendra grand ? Bien sûr, c’est une profession qui diffère légèrement de celle du policier classique. The Money, comme le veut la tradition, vous dit tout sur ce travail : salaire, compétences requises, formations…
Le métier, c’est quoi ? Quelles sont les tâches ?
Par rapport à un gendarme classique, un gendarme adjoint volontaire remplit des tâches un peu différentes. En fait, c’est un métier qui s’adresse exclusivement aux jeunes de 18 à 26 ans. Ce sont ceux qui veulent, plus tard, devenir gendarmes à proprement parler.
Également appelé “agent de police judiciaire adjoint”, le métier dont nous parlons va donc permettre à ces jeunes de recevoir la formation adéquate en vue de rejoindre la police nationale. C’est une façon pour eux de bien mettre le pied dans le métier, mais ils ont le choix de ne pas travailler dans la gendarmerie plus tard. En fait, leur formation dure 5 ans.
Les tâches, comme vous vous en doutez, relèvent plutôt de l’assistance. Un gendarme adjoint volontaire va apporter son appui aux policiers qu’il est en train d’assister. Le maintien de l’ordre est donc la principale tâche qu’il faudra réaliser. Bien entendu, le parcours peut comprendre une partie théorique à travers laquelle est enseignée les ABC et les responsabilités qu’implique un tel travail.
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Quel salaire et combien gagne un gendarme adjoint volontaire ?
Un gendarme adjoint volontaire perçoit sa rémunération dès son entrée dans son nouveau cursus. À sa sortie d’école, il peut gagner 950 euros par mois. Bien entendu, ce n’est pas le seul avantage qu’il va toucher. De fait, le professionnel de l’ordre va également toucher des primes pour son logement, en plus d’une prime alimentaire qui, pour sa part, peut atteindre les 224 euros par mois. De ce fait, le salaire d’un gendarme adjoint volontaire peut facilement atteindre les 1300 euros par mois.
Bien entendu, c’est encore un débutant en formation, ce qui explique la faible rémunération. Une fois les 5 ans de formation écoulées, il peut choisir de continuer et de travailler en tant que gendarme – et là, son salaire va augmenter -. Ou alors, il peut quitter et s’orienter vers d’autres secteurs d’activités. Notons, enfin, qu’il peut rejoindre le Peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie (PSIG)
À titre d’information, le salaire d’un gendarme en France est situé entre 1 900 et 2 100 bruts par mois. En net, cela équivaut à une fourchette de 1 480 – 1 650 euros par mois. Ce n’est pas un salaire : on appelle ceci “une solde”. Elle dépend d’une grille salariale précise. On vous propose, à présent, une vue d’ensemble sur ce que peut toucher un gendarme adjoint volontaire :
- Le salaire au sein du PSIG : 850 euros par mois
- Le salaire au Luxembourg : environ 12 570 euros par an
- Le salaire en Suisse : pas de données disponibles, mais un gendarme peut gagner jusqu’à 4 000 CHF bruts par mois
Pourquoi et comment travailler en tant que gendarme adjoint volontaire ?
Comme c’est le cas avec d’autres métiers, celui du gendarme adjoint volontaire présente des avantages et des inconvénients
Les plus
- C’est une excellente façon de se familiariser avec le travail de policier
- Si le jeune décide de s’y engager définitivement, il aura de belles perspectives d’évolution
- C’est un métier gratifiant et prestigieux, qui confère une grande responsabilité : protéger
- Les primes sont intéressantes
Les moins
- La rémunération est basse puisqu’il s’agit d’un cursus d’apprentissage
- Le professionnel est exposé au danger
- Il aura du mal à concilier sa vie professionnelle avec sa vie personnelle
Quelles sont les qualités et compétences nécessaires pour être embauché en tant que gendarme adjoint volontaire ?
Pour devenir un gendarme adjoint volontaire, le jeune apprenti doit disposer d’un ensemble de qualités essentielles. Tout d’abord, il doit avoir un sens poussé du devoir. Ensuite, il doit être discipliné, responsable et avoir d’excellentes conditions physiques et psychologiques.
La peur du danger ne doit pas être un obstacle pour lui. Il doit aussi savoir bien communiquer et avoir la capacité de garder son calme en toute circonstance. L’impartialité et l’objectivité sont également requises pour pouvoir exercer un tel métier. De fait, le gendarme dont nous parlons doit être au-dessus de toute sorte de considérations politiques, discriminatoires ou autres. Enfin, il faut avoir la capacité de travailler en équipe.
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Quelle formation et comment devenir gendarme adjoint volontaire ?
Pour devenir gendarme adjoint volontaire, il faut passer plusieurs tests de sélection auprès des autorités compétentes. Ils sont d’ordre psychotechnique. Il y a aussi des compréhensions de textes et des tests de connaissances en langue française. Pour le reste, il faut, bien entendu, avoir un Bac. Le jeune apprenti a la possibilité de se spécialiser grâce à une formation courte avant de rejoindre la formation des gendarmes.
Quelles sont les entreprises qui peuvent recruter un gendarme adjoint volontaire ?
Comme vous vous en doutez, il n’y a qu’au sein de la gendarmerie qu’un gendarme adjoint volontaire pourra travailler. Sa mission consistera alors à assister les gendarmes dans leur travail. Une fois les 5 années de formation achevées, il peut rejoindre la police ou la gendarmerie pour travailler en tant que policier ou gendarme.
Offres d’emploi
Il est possible que les sites spécialisés dans le marché du travail puissent proposer des offres d’emploi de gendarme adjoint volontaire. Seulement, tous renvoient au ministère de l’Intérieur. Parmi ces sites, vous avez ce qui suit :
