Présent également, à l’occasion du 10ème salon de Riyeda, Jalel Ben Romdhane, cofondateur de 1Kub, est revenu sur les principales problématiques rencontrées par les femmes entrepreneures en Tunisie. Et pour en parler, il a évoqué deux chiffres : 60% des bacheliers sont des femmes, alors que 4% des start-ups labellisées ont été lancées par des femmes.
Ce décalage, selon Jalel Ben Romdhane, reflète une problématique générale qui n’est pas propre à la Tunisie. “Ces écarts sont observables partout dans le monde. Concernant la Tunisie, il y a sans doute des raisons culturelles et psychologiques. Dans ce même contexte, l’écosystème comporte des lacunes, même si certaines ont été comblées”, a-t-il déclaré à The Money.
Que doit faire l’État dans ce contexte ? Réagissant à cette question, le cofondateur considère qu’il ne faut pas agir uniquement à travers l’inclusion financière – faisant référence aux aides financières. L’expert affirme qu’il faut accompagner les femmes afin de les aider à avoir confiance en elles et à surmonter les obstacles. Dans cette même optique, il est essentiel de mettre en place un environnement favorable.
Riyeda, poursuit-il, est une occasion de faire la promotion de l’entrepreneuriat féminin. “Notre présence au salon vise à mettre en valeur ce concept”, nous a-t-il encore déclaré. Pour information, 1Kub est une entreprise qui accompagne les femmes entrepreneures. Selon Jalel Ben Romdhane, 20 femmes sont accompagnées aujourd’hui. “Ce sont des projets performants. Il y a eu très peu d’abandons. D’ici 2 ans, nous pourrons aborder les résultats avec du recul”, a-t-il encore indiqué.
Recherches associées > Dalel Krichen (iCube), Maher Agrebi (APII), Amel Belhaj Moussa (ministre de la Femme), Skander Hadder (Riyeda), Riyeda : Un 10ème anniversaire à la hauteur des attentes